J'ai posté ce qui suit dans le forum Guzzi d'à côté (Et ouais !)
Cela peut sans doute en intéresser certains.
Le sujet d'origine ayant été ouvert par Deudeu à la rubrique 1200 Sport.
Problème, les photos ont disparues (grâce au modèle économique payant de Imageshack !)
Et hop !
Depuis le temps que je devais le faire.
100000 km. J'ai la joie, le plaisir et le bonheur de démonter mon bras oscillant (la fourche arrière) pour le graissage de ses roulements.
Passons sur le déshabillage de la moto.
Une fois arrivé devant l'axe, hormis le fait de marquer à la pointe à tracer la position de la douille du pivot (l’écrou) par rapport au pivot (l'axe) - si absence de l'outil spécifique pour le serrage de la douille (10 N.m) - il convient de vérifier que l'on possède une douille tournevis 6 pans mâle de 14 mm pour le serrage de l'axe (60 N.m).
On peut aussi couper une partie d'une clé six pans mâle et l'introduire dans une douille classique de 14 mm ; c'est moins cher et ça fonctionne aussi bien.
Il est de bon ton de se munir d'une paire de petites sangles qui permettent de maintenir le bras pendant le démontage (puis le remontage). Mais Deudeu l'avait précédement conseillé.
Un truc rigolo : après avoir dévissé la l'écrou à l'aide d'un jet en aluminium, je constate que l'axe n'est pas serré ; il tourne quasiment avec deux doigts. Bravo le serrage en usine !
J'ôte le bras (sans avoir démonté le CARC) , et là... MIRACLE !
Malgré 13 ans et 100000 km, les roulements sont bien graissés. La couleur est maronnasse mais il y en a !
J'avoue que cette moto connaît de temps à autre le Kärcher. Et pas vers les roulements, en général...
Quand je pense à celle de Jean-Jacques (29 !) qui ne la lave pas tout le temps.
Sa moto a dû être montée par Luigi lors de sa digestion, tandis que ma Breva fut montée par Guido . Ce dernier, qui était certainement de bonne humeur à ce moment précis, y a envoyé la purée... de graisse.
Bref, je nettoie (White Spirit et brosse à dents) et je vois apparaître les joints SPI.
Toutefois, ils sont montés dans le même sens : leurs lèvres respectives pointent vers le coté droit de la moto. Qu'est-ce qu'on rigole à Mandello Del Lario.
À droite : le joint SPI est à l'endroit.
À gauche : le joint SPI est à l'envers.
Pour retourner, voire changer, le joint SPI, il semble qu'il faille extraire la bague du roulement. Ça restera ainsi.
Notons que l'on voit parfaitement l'une des deux encoches réalisées pour placer un système d'extraction.
Allez, on ferme !
J'ai beurré les cuvettes avec cette graisse (NLGI2) Facom "Lithium Haute Pression". Les parties mobiles des roulements ont été massées également avant remontage.
J'avais aussi une Total Lithium-Calcium, mais j'ai mis l'autre.
En revanche, lors du remontage du bras oscillant, j'ai tenté de remettre le cardan dans les cannelures du CARC. En vain... Naturellement.
Ce n'est pas franchement indiqué dans le manuel d'atelier...
Donc désassemblage fourche/CARC : quatre vis à resserrer (50 N.m).
Cela m'a permis de nettoyer l'intérieur du bras oscillant. Mais, il n'y en avait guère besoin. C’était très propre.
Et voilà. Je suis serein pour 50000, jusqu'à la "Grosse révision" suivante.
Conclusion :
C'est la surprise car je m'attendais à un drame dans le genre de ce que j'ai pu voir sur les forums anglo-saxons.
Par exemple :
Sujet originel de Pete Roper.
Un autre sujet, avec plein de jolies photos dedans ! <- Document remarquable !
Et sur un blog d'un britannique :
Des images insoutenables !
Merci Deudeu(nis), merci Jean-Jacques(29 !).
À vous les studios.
