Re: [Griso 8V] Réglage de l'amortisseur
Posté : ven. 23 avr. 2021, 11:42
Quand les réglages d'origine sont perdus, c'est comme ça que je procède.
- Si la moto est trop raide, on assouplit à fond hydraulique et on redonne toute sa course au ressort. Et on durcit progressivement par essais successifs en commençant par durcir l'hydraulique. Avantage, on conserve tout le débattement disponible.
A partir du moment ou la moto tient le pavé, on arrête tout avant de dégrader le confort.
Et on s'aperçoit (sauf duo ou ressort trop mou d'origine) qu'il suffit de durcir très peu l'hydraulique et de comprimer très peu le ressort pour que la moto tienne bien la route et soit confortable. Sauf à piloter clef à griffe entre les dents, évidemment...
- Si la moto est trop molle et ne tient pas le pavé, on fait le contraire, on durcit à fond l'hydraulique et on comprime un max le ressort.
Et à partir de là, on détend d'abord et alternativement l'hydraulique, puis le ressort, en arrêtant tout, voire en revenant un peu en arrière quand la moto retrouve son manque de tenue sur la bosse.
Avant de se dire, "putain, elle saucissone", on peut aussi changer sa façon de négocier un virage bosselé : en tenant la moto avec les genoux et en durcissant le dos pour que les mains ne soient plus en appui sur les poignées.
Beaucoup de motos saucissonnent parce que le corps du pilote, posé sur la bécane comme un sac de patates et accroché au guidon comme un singe à sa branche, retransmet toutes les secousses de la route au guidon.
Le corps aussi doit amortir et je rappelle que si on veut rouler vite, c'est un sport.
Après, chacun est libre de faire ce qu'il veut, et même de croire qu'un amorto à 3 ou 400 euros a un réglage hydraulique en détente ET compression.
- Si la moto est trop raide, on assouplit à fond hydraulique et on redonne toute sa course au ressort. Et on durcit progressivement par essais successifs en commençant par durcir l'hydraulique. Avantage, on conserve tout le débattement disponible.
A partir du moment ou la moto tient le pavé, on arrête tout avant de dégrader le confort.
Et on s'aperçoit (sauf duo ou ressort trop mou d'origine) qu'il suffit de durcir très peu l'hydraulique et de comprimer très peu le ressort pour que la moto tienne bien la route et soit confortable. Sauf à piloter clef à griffe entre les dents, évidemment...
- Si la moto est trop molle et ne tient pas le pavé, on fait le contraire, on durcit à fond l'hydraulique et on comprime un max le ressort.
Et à partir de là, on détend d'abord et alternativement l'hydraulique, puis le ressort, en arrêtant tout, voire en revenant un peu en arrière quand la moto retrouve son manque de tenue sur la bosse.
Avant de se dire, "putain, elle saucissone", on peut aussi changer sa façon de négocier un virage bosselé : en tenant la moto avec les genoux et en durcissant le dos pour que les mains ne soient plus en appui sur les poignées.
Beaucoup de motos saucissonnent parce que le corps du pilote, posé sur la bécane comme un sac de patates et accroché au guidon comme un singe à sa branche, retransmet toutes les secousses de la route au guidon.
Le corps aussi doit amortir et je rappelle que si on veut rouler vite, c'est un sport.
Après, chacun est libre de faire ce qu'il veut, et même de croire qu'un amorto à 3 ou 400 euros a un réglage hydraulique en détente ET compression.