Lieu d'échange ou de partage autour de la marque MOTO GUZZI en particulier et de la moto en général, sous le signe indubitable de l'humour et de la bonne humeur !
Du V35 au V75, ces petits blocs carburés ont connu de multiples déclinaisons...
Qu'ils soient de 850 ou 1000 cc, de nombreux modèles ont également marqué l'histoire de Guzzi, notamment les séries LE MANS, SP, T & GT, mais encore les Convert & autres modèles, sans oublier les Anciennes ou la mythique V8...
Gunthar a écrit : ↑mer. 23 mars 2022, 18:57
avec 0 bar, la moto est d'avantage tassée sur l'avant.
même sans pression, la fourche doit remonter.
soit le ressort est trop court, soit il manque une cale.
bon après, les suspensions doivent se tasser un peu d'elles-mêmes avec le propre poids de la moto + le pilote.
c'est ce qu'on appelle la course morte.
de plus, si les suspensions avant arrière ne sont pas accordées, ça met aussi le bazar.
j'insiste d'après tes dires sur mon impression d'amateurisme de cette boutique, pourtant spécialistes de restauration moto.
m'est avis que tu serais plus tranquille avec une v7 moderne.
Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent... ou pas!
Si les blocages n’existaient pas avant l’intervention sur ta fourche, ils ne peuvent résulter que d’un défaut d’une cartouche neuve, d’un défaut de remontage de la fourche ou de la défaillance d’une pièce interne qui aurait commencé se dégrader avant l’intervention et se serait aggravé ensuite ; mais je ne vois pas laquelle , hormis un ressort qui pourrait avoir commencé à s’avachir avant intervention puis se rompre par fatigue après ... pourquoi pas ... ?
Tu as bien compris la manip.
Pour réaliser le «1 », tu peux déposer complètement la vis du fourreau gauche ( nota : inverser l’axe de roue n’est pas possible) , mais pour parcourir ensuite la balade de 200 à 300 km que tu as évoquée précédemment, remets la en place.
En ce qui concerne l’intensité de l’effort permettant de faire coulisser latéralement le fourreau sur l’axe de roue, ça dépend essentiellement le l’état de surface de l’axe, de celui de sa portée dans le fourreau et du jeu entre les deux quand la vis du bas du fourreau est desserrée ou déposée le temps de la manip. Plus la liaison à ce niveau sera libre, plus aisé sera le positionnement du fourreau sur l’axe , sous l’action de la plongée du tube plongeur dans le fourreau lors des compressions de fourche .
88x78 a écrit : ↑sam. 26 mars 2022, 07:47
Gunthar,
En ce qui concerne l’intensité de l’effort permettant de faire coulisser latéralement le fourreau sur l’axe de roue, ça dépend essentiellement le l’état de surface de l’axe, de celui de sa portée dans le fourreau et du jeu entre les deux quand la vis du bas du fourreau est desserrée ou déposée le temps de la manip. Plus la liaison à ce niveau sera libre, plus aisé sera le positionnement du fourreau sur l’axe , sous l’action de la plongée du tube plongeur dans le fourreau lors des compressions de fourche .
A suivre ...
A réaliser en premier! Ou tu pompes plusieurs fois ou tu pars avec la bécane et tu resserres les vis après avoir roulé quelques centaines de mètres, ce que je fais.
@ Dominique
Content de constater que je ne suis pas le seul à procéder de cette façon
@Gunthar
Histoire d’avoir quelques éléments concrets, tu pourrais profiter de la « manip » pour mesurer l’enfoncement de ta fourche sous le poids propre de ta moto et l’enfoncement maxi lors des « pompages ». Pour ce faire, tu peux utiliser un collier Rilsan d’electricien installé sur un tube plongeur comme je l’ai décrit il y a un bail déjà.
Même façon de procéder pour moi : pompages appuyés sur la fourche frein serré avant de serrer les vis qui pincent la broche, laquelle est toujours graissée avant remontage.
Je faisais ça sur BMW depuis fort longtemps et je le fais aujourd'hui sur ma V7 III.
Chi va piano va sano e va lontano...
V7 III Special 2017
J'en ai un peu bavé pour desserrer la vis de bas de fourreau. J'ai du sortir la clef la plus longue et une massette caoutchouc pour faire clef à choc. Dingue comment c'était bloqué, j'ai jamais osé serrer une vis comme ça dans de l'alu.
Roue avant décollé par le cric sous le moteur, je ne suis pas certain d'avoir pu faire bouger le fourreau le long de l'axe, mais il me semble que oui, une seule fois, en écartement, genre un millimètre ou deux.
Sans resserrer la vis j'ai redescendu la moto, vidé les cartouches de leur air et j'ai pompé comme un sourd, en selle puis à côté de la moto. Seul résultat tangible, ça couine beaucoup moins, mais la fourche semble très molle sans air.
Comme je n'étais pas sur que ça suffise, j'ai fait 500 m, conclu par un freinage de goret sur le seul frein avant pour bien écraser la fourche. Le Rilsan est remonté, mais pas aussi haut que j'aurais cru : à 5 cm de la hauteur maxi.
Puis j'ai resserré la vis de bas de fourreau. Ah oui, avant de partir, j'avais redécollé la roue avant, re-appuyé sur les valves (j'ai pas entendu d'air rentrer...) et remis les bouchons bien serrés.
Je me demande si je n'aurais pas du faire ce freinage de porc avec un truc qui coince les valves de cartouches en position ouverte, genre un bout d'allumette, pour qu'elle s'enfonce plus.
Bref, j'ai pris la route comme ça, fourche à 0 bar. L'assiette de la moto est toujours trop sur l'avant (j'ai le bord haut du pare-brise comme indicateur), le confort n'est pas meilleur qu'avec 0,8 bars dans les cartouches, mais ça va quand même et il faut pencher fort pour faire frotter la latérale.
En fin de parcours, j'ai pris les 5 km de route bien défoncée ou la fourche s'était coincée la dernière fois, et là, rien du tout.
Pour être bien sur, j'ai fait un crochet une fois arrivé pour prendre la pire compression que je connaisse, un truc qui ne cogne pas, mais aspire l'engin vers le bas puis enfonce les suspensions de n'importe quelle moto ou bagnole en butée à plus de 80 km/h.
J'ai bien senti la suspension travailler et 500 m plus loin, mis la moto sur la béquille latérale. Elle est un peu trop verticale, comme toujours avec les cartouches vides, mais pas autant que les fois où la fourche s'était coincée. Et en pompant dessus très fort, la fourche coulisse librement et normalement, hormis le fait qu'elle semble bien molle, comme "surchargée" par la moto.
Bref, je préfère encore quand il y a de l'air dans les cartouches, finalement, c'est pas plus raide, Demain avant de repartir, je mettrai 0,5 bar et reprendrai la même route pour voir.
jemase a écrit : ↑sam. 26 mars 2022, 18:38
Même façon de procéder pour moi : pompages appuyés sur la fourche frein serré avant de serrer les vis qui pincent la broche, laquelle est toujours graissée avant remontage.
pas très bon de graisser les filets, ça oblige à serrer plus fort pour obtenir le couple de serrage et il y a un risque d'arracher les filets.
le graissage des filets se fait généralement sur des gros diamètres de vis (camions, tracteurs, industries ...) car l'effort de frottement est tel qu'il justifie ce graissage.
il vaut mieux passer avec du frein filets.
Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent... ou pas!
J'ai attaqué le retour avec 0,8 bars, par ma route à bosse, et vraiment trop raide.
Me suis arrêté passé une vingtaine de bornes pour descendre à 0,5 bar et là, parfait.
On peut pas dire que c'est du confort BMW, ça reste raide, un peu comme une sportive, mais là, l'avant et l'arrière sont bien assortis.
Enfin.
Au niveau du Rilsan, fourche vide donc, il monte à deux doigts du maxi. Avec 0,8 bar, à 4 doigts et avec 0,5 à trois doigts.
