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Là, je suis d’accord.

Si on reprend la modélisation en deux zones, dans une premiere phase de compression (par précontrainte ou poids moto/pilote ça revient au même), les 2 zones se compriment simultanément au prorata de l’inverse de leur raideur.
La raideur du ressort est alors la moyenne des raideurs des deux zones.

Lorsque une zone arrive en butée (oublions que la raideur n’est sans doute plus constante à l’approche de cette butée), logiquement celle de moindre raideur, seule l’autre zone peut encore se comprimer et la raideur du ressort est alors celle se la zone la plus raide.

La raideur d’un ressort progressif n’est donc pas constante.

Contrairement à ce que j’ai écrit il y a quelques messages, tant qu’on n’arrive pas en butée d’une zone, la raideur d’un ressort progressif n’est pas modifiée par la précontrainte ou la charge.

Mais j’ai du mal à retrouver ce comportement d’un ressort progressif avant la butée de la première
zone dans ton diagramme et dans certains de tes commentaires @chrisfer. Sans doute parce que je n’interprète pas bien les différentes zones vertes, bleues et noires.

"Si on reprend la modélisation en deux zones, dans une premiere phase de compression (par précontrainte ou poids moto/pilote ça revient au même), les 2 zones se compriment simultanément"

C'est tout à fait ça.

"La raideur du ressort est alors la moyenne des raideurs des deux zones."

Ça n'est pas la moyenne arithmétique, mais une valeur intermédiaire qui résulte de l'équation x=F/k1+F/k2=F/ke, où x est la variation de longueur, F l'effort appliqué, k1 et k2 les raideurs respectives des deux zones et ke la raideur équivalente.

"J’imagine pourtant que ’la’ raideur d’un ressort progressif n’est pas constante."

Effectivement, puisque qu'elle dépend entre autres facteurs du pas d'enroulement qui est variable.
Comme dit plus haut, et illustré par Chrisfer, si on veut le modéliser, on peut considérer qu'un ressort "progressif" (= à pas variable) est équivalent à plusieurs ressorts linéaires (= à pas constant) mis bout à bout.

En pratique c'est d'ailleurs parfois le cas, le pas d'enroulement pouvant varier par paliers plutôt que de façon continue.
A titre d'exemple, les ressorts progressifs Hyperpro que j'ai montés dans la fourche de ma V7 comportent en fait deux zones à pas constant, de valeurs différentes. Ils ne sont donc pas progressifs de façon continue mais par paliers, ce qui fonctionne très bien à l'usage.

Les amortisseurs d'origine de la V7 850 procurent probablement un meilleur confort que ceux de la V7 III car, pour une masse suspendue sensiblement équivalente, ils ont un débattement plus important, donc une raideur globale moindre (F = k.x donc, pour un effort donné, si x augmente, k diminue), et des ressorts progressifs, donc une raideur plus faible en début de course.

Mais, comme le poids d'un pilote peut varier dans des proportions importantes (du simple au double, voire plus...), les ressorts d'origine, déterminés pour un poids moyen, sont forcément trop raides pour les petits gabarits. C'est un peu comme si on ne vendait les vêtements qu'en une seule taille...

D'où l'intérêt de passer par une solution type EMC ou Shock Factory, car là le fabricant propose différentes raideurs de ressorts.

Et le même problème se pose bien sûr pour la fourche...

J'ai l'impression que ma V7 II stone, saucisson sur l'angle. C'est plus qu'une impression.

Est-ce que les amortossisseurs arrières peuvent être en cause. Et surtout est-ce les amortisseurs d'origine (ma bécane à 11000km et est de 2015)? Voici une photos des amortos :

Amortisseurs Olle, tenue de route olé olé

tout le plaisir des moto guzzi réside dans le fait de les finir soi-même ...

Sur ma V7, j’ai des amortisseurs Kabaya à l’arrière.
La tenue de route est bonne, mais le confort... parfois un peu Kaka